Au cours d’une longue journée, les petits coups de barre sont fréquents. Pour optimiser son énergie jusqu’au soir, la micro-sieste est une solution. Accessible à tous, cette pratique s’acquiert rapidement, et les yeux fermés.
L’insomnie, le stress, la pression au travail ou dans le foyer, autant de facteurs qui fatiguent l’organisme et impactent négativement les activités du quotidien. Si plusieurs solutions existent pour ces différents tracas, l’une d’elles est rapide et efficace : la micro-sieste.
La pratique, déjà bien implantée, par exemple, dans certaines entreprises, a fait ses preuves. Elle consiste à dormir un court laps de temps, qui peut aller de dix à trente minutes.
Elle répond à un besoin quand, au cours de la journée, un petit coup de mou peut apparaître, souvent après-déjeuner ou dans l’après-midi. Il y a cependant quelques préceptes à respecter et un peu de pratique est nécessaire afin de parfaire sa technique.
Une affaire de temps
S’il est à la portée de tous, l’art de la micro-sieste ne se maîtrise pas au premier essai. Pour optimiser ce petit temps de repos, il faut avant tout comprendre le système de cycles qui régit notre sommeil. Dans une nuit, on en dénombre quatre : l’endormissement, le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. Chacun d’eux dure environ quatre-vingt-dix minutes et peut se répéter plusieurs fois.
Il est donc important, lorsque l’on tente de faire une micro-sieste, de ne pas dépasser un certain temps, afin de ne pas entrer dans un cycle trop profond, pour que le sommeil demeure léger et réparateur et que cette courte pause n’impacte pas négativement la suite de la journée.
D’ailleurs, si la micro-sieste s’effectue après un repas, mieux vaut opter pour des sucres lents et autres aliments qui facilitent la digestion. La seconde étape, probablement la plus difficile à apprivoiser, est celle de l’endormissement.
L’environnement est la clé
Il faut, au moins au début de l’apprentissage, opter de préférence pour un endroit relativement calme. Privilégier, donc, les recoins éloignés du bruit. En entreprise, une chaise avec un repose-tête peut largement faire l’affaire. Il est aussi possible de simplement croiser ses bras et de s’appuyer sur son bureau. L’important est que le cou et la tête soient stables, pour éviter les mauvaises surprises au réveil.
Si trouver la bonne position est à la portée de tous, nous ne sommes pas égaux lorsqu’il s’agit de s’endormir. Chez certains, la phase d’endormissement se transforme rapidement en une suite de pensées plus ou moins complexes, qui peuvent allonger ce délai.
Le « quatre-sept-huit » du docteur Andrew Weil
Pour aider, il existe toute une série d’exercices de respiration et de détente, souvent liés au rythme d’inspiration et d’expiration. Parmi elles, le célèbre « quatre-sept-huit » du docteur Andrew Weil a fait ses preuves. Il consiste à coller sa langue sur le palais, expirer tout son air et inspirer à nouveau par le nez en comptant jusqu’à quatre, bloquer la respiration en comptant jusqu’à sept et enfin expirer par la bouche en comptant jusqu’à huit.
Il est recommandé de répéter l’opération quatre fois au maximum, au moins deux fois par jour, pendant le premier mois. Mais il est bon de rappeler que chacun à sa propre sensibilité et peut trouver une méthode plus adaptée à ses besoins.