Installé depuis trois ans dans le poste de secours n°7, entre l’Escale Borély et une aire de jeux en bois, le Hublot informe les marseillais et les visiteurs sur l’existence de lieux de loisirs ou de vacances. Entre deux trempettes ou lors d’une balade en front de mer, ses trois espaces offrent la possibilité unique de découvrir la mer et le littoral.

A Marseille, Le Hublot est un lieu de sensibilisation et de découverte de la mer et du littoral pour le grand-public ouvert en saison estivale sur la plage Borély (VIIIe). Durant la saison estivale, ce lieu emblématique que défend Hervé Menchon, Adjoint au maire de la Ville en charge de la biodiversité marine, de la gestion, préservation et aménagement des espaces marins littoraux insulaires, des plages et des équipements balnéaires notamment, est ouvert au public tous les jours, de 10h à 18h30, afin de sensibiliser aux enjeux environnementaux jusqu’à la fin du mois de septembre. Les visiteurs peuvent profiter de ce lieu unique de sensibilisation à la protection du littoral marseillais, encadrés par deux médiateurs spécialistes de l’environnement marin.
La coursive y propose une exposition de photos sur les récifs artificiels du Prado. Les cubes de béton qui les composent sont présentés devant le chalet et leur emplacement est matérialisé par des bouées jaunes au large. Au fil des années, ils sont devenus de véritables cités pour la faune sous-marine et ont permis un repeuplement d’espèces rares.
Un deuxième espace surnommé « le bocal » sert à diffuser les messages de préservation. Il permet d’informer sur les gestes respectueux du milieu marin sur les plages et en mer, au quotidien, et présente tous les déchets qui y sont retrouvés, y compris les biomédias (ces petites pastilles qui servent à filtrer l’eau) que l’on retrouvent trop souvent en mer et sur les plages. On découvre aussi au Hublot la richesse de la faune et de la flore sous-marine à travers un tableau où sont présentés toutes les espèces communes ou plus rares (et il y en a pléthore !) que l’on peut croiser. Des jeux interactifs permettent aux enfants de mémoriser les bons gestes et les animaux marins sur des écrans tactiles.
On découvre dans « le Nautilus » la mer avec tous ses sens en réalité virtuelle. Après de belles images aériennes, on y nage avec des plongeurs sur les récifs ou dans les fonds marins des îles du Parc National des calanques comme si on y était. Dans les épaves ou le long des tombants, le spectacle est saisissant et justifie à lui seul toutes les initiatives (aires de protections, nouveaux mouillages) qui ont permis le retour d’espèces qui avaient disparu ou étaient menacées, notamment les posidonies. Véritables bienfaits pour le monde marin, elles constituent en effet une source de carbone essentielle pour le bon fonctionnement des écosystèmes. Cet herbier naturel forme des lieux de frayère et de nurserie pour de nombreuses espèces animales. Il constituent également une source de nourriture, parfois importante, pour certaines espèces herbivores (oursins, saupes…). Une partie de la production de feuilles d’un herbier va se retrouver exportée, sous forme de litière, vers d’autres écosystèmes éloignés (plage, canyon sous-marin…) où il constituera une source de carbone majeur pour le bon fonctionnement de ces écosystèmes.
La Posidonie permet aussi de fixer les fonds marins grâce à l’entrelacement de ses rhizomes. Ceux-ci s’empilent d’une année sur l’autre, contribuant ainsi à augmenter progressivement le niveau du fond (environ un mètre par siècle). Elle « piège » les particules en suspension et du sédiment, contribuant au maintien de la clarté des eaux. Ce sont des formations essentielles dans le stockage du carbone atmosphérique et l’oxygénation du milieu marin.
Enfin, sur la Base nautique de la Pointe Rouge, des bâtiments annexes à celui du Hublot proposent aux centres aérés et centre sociaux d’autres activités pour découvrir la Méditerranée. Sorties en bateau, salles d’animations ou randonnées dans les calanques, Marseille et son littoral sont riches d’enseignements.