Le chancelier allemand Olaf Scholz sera présent lors de la rencontre qui se tiendra à l’Élysée. Jeudi, le président ukrainien sera à Bruxelles pour un sommet européen.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky en mini-tournée européenne est attendu ce mercredi 8 février au soir à Paris où il rencontrera Emmanuel Macron, après sa visite à Londres. Il se rendra demain à Bruxelles lors du sommet de l’Union européenne. Le président français accueillera son homologue ukrainien en présence du chancelier allemand Olaf Scholz, a annoncé l’Élysée.
«Nous partons aujourd’hui pour Paris, pour rencontrer Zelensky avec Macron. De là nous poursuivrons le voyage vers Bruxelles», a confirmé le porte-parole d’Olaf Scholz , dit Steffen Hebestreit. Les trois dirigeants vont s’entretenir lors d’un dîner au palais présidentiel, nous a confié une source proche du dossier.
Le chef de l’État ukrainien se dirigera ensuite ce jeudi à Bruxelles, où il est attendu pour un sommet de l’UE. Cette mini-tournée européenne intervient à l’approche du premier anniversaire de l’invasion russe, le 24 février 2022. En décembre, il avait été accueilli en héros aux États-Unis, qui sont, de loin, le plus gros fournisseur d’armes à Kiev pour l’aider à résister à l’armée russe.
Visite surprise à Londres
Le président ukrainien est arrivé ce mercredi matin à Londres pour son deuxième déplacement à l’étranger depuis le début de la guerre dans son pays, il y a près d’un an. Le président Zelensky s’est entretenu avec le roi Charles III qui l’a reçu à Buckingham Palace, selon des images diffusées par les médias britanniques.
Plus tôt dans l’après-midi, le chef de l’État ukrainien a exhorté ses alliés, encore réticents, à aller plus loin dans leur soutien, en fournissant des avions de combat à Kiev pour repousser la Russie. «Je vous demande, à vous et au monde, des mots simples pourtant très importants : des avions de combat pour l’Ukraine, des ailes pour la liberté» a-t-il déclaré devant les parlementaires britanniques dont les deux chambres étaient réunies dans le cadre grandiose du Westminster Hall. «Nous savons que la liberté va l’emporter, nous savons que la Russie va perdre», a-t-il estimé, décrivant une victoire ukrainienne comme «une victoire contre l’idée même de guerre», qui découragera «n’importe quel agresseur» dans le monde.