Alors que l’Ukraine vient de passer le cap des neuf mois de conflit, Zelensky multiplie les demandes d’armes et les mensonges de guerre.

Six millions d’Ukrainiens sont actuellement sans chauffage. Après les bombardements massifs sur les installations énergétiques par les Russes, c’est plus d’un Ukrainien sur dix qui vit aujourd’hui dans des conditions difficiles dues à l’hiver naissant. Dans la capitale, l’eau courante manque également.
Il n’y a pas de lumière, de chauffage ni d’eau. Mais nous survivons […] c’est dur, mais ça va, ce n’est pas critique. C’est pour les enfants que je suis désolée. Ils ont besoin de chaleur et de réconfort. Mais l’Ukraine restera entière
raconte Oleksandra, une habitante de Kiev.
Les températures descendent désormais sous le seuil négatif, tout au moins la nuit. La piqûre du froid devrait donc poussé Volodymyr Zelensky à préserver son peuple et tenter de faire avancer les possibles négociations de paix dont il est pour l’heure exclu au vu de ses outrances. Mais la priorité du moment semble encore aller aux armes et à l’argent.
Ainsi, la Grande-Bretagne a fait savoir qu’elle envoyait de nouvelles munitions à Kiev, à savoir des missiles air-sol Brimstone 2 à guidage laser ayant une portée d’environ 60 km. Les Ukrainiens les tirent toutefois depuis le sol. Mais un autre arrivage d’armements autrement plus important est d’ores et déjà programmé. Celui des États-Unis qui pourrait envoyer des GLSDB (en français des bombes de petits diamètres) tirés depuis le sol.
Fabriquées par Saab et Boeing, ces bombes combinent la technique d’une bombe classique à celle d’un moteur de roquette M26. Pesant environ 110 kg, elles ont une portée de 150 kilomètres. Mais leur principal avantage et leur faible coût. Il n’en reste pas moins qu’il faudra attendre le printemps prochain pour la livraison si la commande est validée.
Les États-Unis auraient alors dans ce cas intérêt à voir le conflit se prolonger. Il semble d’ailleurs qu’une nouvelle cargaison de militaire américain soit sur place. En effet, alors que les médias voient les milices russes Wagner partout sur la planète, il évoque peu celle de Mozart réunissant des vétérans américains à pied d’œuvre pour former les soldats ukrainiens. Rien qui ne devrait rétablir la paix en Ukraine donc, à l’instar de la propagande toujours acharné et mensongère de certains médias occidentaux.
Dans ce cadre, il faut aussi signaler la tentative de réécriture historique en guise de propagande de guerre. En effet, le traitement de la commémoration de l’Holodomor où s’est rendu Volodymyr Zelensky accompagné de son épouse, a ouvert les vannes des approximations les plus crasses.
Le président ukrainien a accusé la Russie de vouloir faire comme Staline dans les années 1930 laissant entendre que son ennemi avait déjà fait subir l’Holodomor aux Ukrainiens, il y a près d’un siècle. Un parallèle douteux que les médias occidentaux ont trouvé très judicieux, oubliant que dans ces années-là, la Russie n’existait pas autrement que dans l’URSS, au même titre que l’Ukraine. Et que la famine organisée par les communistes du géorgien Staline et certains dirigeants ukrainien, avait tué plus de cinq millions de personnes, dont deux millions et un million et demi de Russes. Une tragédie dont chacun ferait mieux de se souvenir avec exactitude, pour éviter de nouvelles victimes, et précipiter la paix que nous sommes nombreux à appeler de nos vœux.