Benjamin Amar, membre de la direction nationale de la CGT, a dénoncé des “insultes racistes, sexistes et homophobes” lors des violences à l’encontre du syndicat.
Le 1er-Mai a été marqué par des violences. Notamment à Paris, à l’encontre de la Confédération générale du Travail (CGT). Durant la mobilisation à l’occasion du 1er-Mai, des manifestants ont jeté des projectiles contre des fourgons du syndicat. Au lendemain de ces émeutes, un membre de la direction nationale de la CGT, Benjamin Amar, a accusé sur BFMTV, des personnes issues de « l’extrême droite » comme étant les auteurs des faits : « À plusieurs reprises, on a eu (des phrases comme) ‘elles sont à combien les merguez ?’ » Selon lui, il s’agirait « typiquement d’insultes de l’extrême droite ». Il a poursuivi : « Les insultes racistes, sexistes et homophobes, elles ont (…) été foisonnantes. En plus de ça, il y avait des insultes de classe. »
Des individus « idéologiquement » bien identifiés
Benjamin Amar a profité de cette interview à BFMTV pour lancer une pique à la police – qui a été elle-même la cible de projectiles divers et de violences lors du 1er-Mai, et ce, dans plusieurs villes de France. « On a à la fois ces éléments qui nous ont attaqués frontalement, et en même temps, les forces de police qui nous empêchaient de sortir », a-t-il déclaré à la chaîne d’information. Son constat est clair : « Quand on s’en prend ainsi à un cortège CGT un 1er-Mai, idéologiquement, on est bien évidemment identifié. (…) Le 1er-Mai, Marine Le Pen a déposé sa gerbe devant la statue de Jeanne d’Arc en toute tranquillité, il n’y a pas eu de problème. » Comme chaque année, le 1er mai, la présidente du Rassemblement national dépose en effet une gerbe de fleurs au pied de la statue de Jeanne d’Arc, située sur la place des Pyramides à Paris.