La reprise du covid-19 place les gouvernements en échec. Alors que les mesures vexatoires et liberticides se sont enchaînés depuis deux ans rien ne permet de valider les politiques restrictives mise en place, ni même une troisième dose de vaccin. [Décryptage]
Confinement à répétition, port du masque forcé, vaccination quasi-obligatoire et QR code de rigueur pour siroter ne serait-ce qu’un café en terrasse… Les dirigeants européens n’ont reculé devant aucune attaque contre les libertés, au prétexte de la lutte contre le covid-19. Deux ans plus tard, le « méchant » virus circule toujours et les premières conclusions sont fâcheuses, car si une partie des informations auxquelles la population devait avoir accès sont classées secret-défense en France, des évidences sautent clairement aux yeux. La brutalité des mesures prises par Macron a permis de faire reculer les libertés et non le coronavirus. La mise en place du pass sanitaire début août, dont le nom est usurpé puisqu’il s’agit ni plus ni moins d’un pass vaccinal, montre son inefficacité chaque jour sur le plan sanitaire. Une gabegie.
D’abord ledit pass ne garantit pas que son détenteur soit protégé contre le coronavirus. La gratuité des tests de dépistage a montré l’été dernier que le gouvernement voulait davantage vacciner la population qu’enrayer les contaminations. Autres effets pervers et négatifs, des Français vaccinés armés de leur pass pensent à tort ne plus être susceptible de contracter le virus. Un raccourci que le pouvoir induit en validant honteusement l’utilisation du pass sanitaires des personnes vaccinés quand celles-ci découvrent leur positivité. Les contaminations desdits vaccinés montent alors en flèche, et si cela s’explique en partie par la proportion grandissante de Français vaccinés, le résultat dévoile le mensonge crasse sur lequel a reposé le début de la campagne vaccinal. Les produits qualifiés de « vaccin » n’empêchent en aucun cas les contaminations. Un comble. C’est pourtant le contraire de ce que les politiques avaient initialement vendu à coup de discussions musclées à l’Assemblée nationale en s’appuyant sur les rapports des firmes pharmaceutiques, elles-mêmes. Copain, copines.
Si une frange de la population continue de soutenir que la transmission du covid est réduite sous piqûres, il est désormais acquis que les malades atteint de la maladie – vaccinés ou non – sont dotés d’une charge virale équivalente. Tout le laïus de la vaccination repose désormais sur le postulat que la piqûre empêche les formes graves de covid, autrement dit les hospitalisations. Mais les Français vaccinés son désormais majoritaires à l’hôpital. Là encore, si la complaisante proportion de la population – ayant reçu les deux doses requises – explique leurs afflux, il faut crier haut et fort que la promesse n’est toujours pas tenue. Les personnes vaccinées et hospitalisées en réanimation pour raison de covid-19 ne sont plus des cas isolés.
Face à ce qui ressemble à une usurpation, Macron est acculé de problèmes. Doit-on le plaindre ? Prendre acte de la réalité – à savoir que le vaccin n’empêche pas les contaminations et ne peut pas enrayer définitivement l’épidémie – et surtout que les piqûres ne permettent pas d’éviter les passages en réanimation – même si dans certains cas il est possible qu’elle les réduise – provoquerait littéralement un séisme de gronde à l’échelle nationale et européenne. Le 12 juillet dernier, jour de l’expression de Macron devant les citoyens prêts à partir en vacances, le gouvernement a contraint une grande partie des Français à se faire injecter des produits dans lesquels ils n’avaient pas forcément confiance, mais uniquement dans le but de continuer à vivre « normalement ». Et si une part des vaccinés a fini par croire aveuglément qu’elle était favorable à la piqûre pour surpasser la schizophrénie ambiante, l’horizon des rappels deux fois par an vient réveiller leur paresse intellectuelle.
Comment expliquer que des produits qui ne remplissent visiblement pas leurs promesses initiales puissent le faire au bout de la troisième voire de la quatrième dose ? Une logique impénétrable qui ne convainc presque plus personne en France comme on peut le constater en Europe. Si la Guadeloupe française est à feu et à sang face à la situation épidémique notamment, dirigée par des syndicats indépendants et non mis en coupe réglée comme en métropole, d’autres pays sont aussi au bord de la révolte. Au Pays-Bas, c’est une situation aussi inédite et dramatique à laquelle l’Europe a assisté le weekend dernier. Alors que des manifestants contre les mesures prises prétendument contre le covid-19 étaient dans les rues, la police a tiré sur plusieurs Rotterdamois ; des tirs que certains journaux français ont titré « tirs de sommation » alors que des blessés sont à déplorer.
La situation politico-sanitaire est inquiétante, et il ne faut plus se voiler la face ou se cacher. Les privations de liberté adoptés un peu partout n’ont pas réduit la menace épidémique du covid-19, mais ont instauré l’assentiment grandissant des populations, assorti d’un système de surveillance brutal. Les révoltes qui grondent ont toutes les chances d’être réprimées durement et de servir de prétextes à des nouvelles privations. Nombreux sont les dirigeants européens à être aux abois quand notre bonne vieille terre de France ne fait pas exception. Mais reculer mettrait désormais en lumière tous les mensonges proférés en chantage depuis deux ans. Et cela, personne ne le supporterait.